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L’Investisseur sans Costume est un service d’information gratuit, indépendant et spécialisé en économie, finances et investissement. Il s’adresse à tous ceux qui souhaitent une information fiable et vérifiable avec le regard de l’investisseur-épargnant.
 
 
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J’espère que mes lettres vous intéresseront et vous aideront comme il faut.
 
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Pour m’aider dans ma tâche, je vous demande simplement de répondre à ce message en me disant, en quelques mots, de quelles informations vous avez besoin pour vos finances : assurance vie, bourse, immobilier, trading, constitutions de revenus réguliers ou d’un capital retraite…
 
Mais vous n’avez pas à me croire sur parole, je vous propose tout de suite un première lecture :
 
 
La 4e devise
 
Lettre initialement publiée en août 2018
comme premier chapitre du livre : Les Esclaves de la dette
 
Je viens d’avoir une banquière au téléphone : « Vous n’êtes pas endetté ? Vous savez…ce n’est pas idéal. »
 
Elle était bien un peu gênée de son reproche. Il n’y a pas si longtemps, un bon père de famille ne s’endettait qu’avec parcimonie.
 
Les règles ont changé me dit-elle. C’est-à-dire celles des banques.
 
Et l’on ne parle plus de bon père de famille. Il faut être fou, de nos jours, pour acheter comptant. Tout s’achète avec à crédit. Tout doit s’acheter avec la dette. Et si vous avez l’argent pour vous en passer vous devez placer cet argent, l’investir, souscrire d’autres crédits.
 
Faut-il être bête : Endettez-vous à 1%, placez à 3%, gagnez 2%.
 
Recommencez.
 
Voyons, c’est ainsi que se font les fortunes depuis un demi-siècle : les Arnault, les Pinault, les Drahi… C’est ainsi que se gagnent les campagnes électorales aussi : donnez-moi votre argent et je vous en rendrai plus que vous ne m’avez donné.
 
Ils vous disent que c’est la magie de la croissance mais c’est bien de dettes dont il s’agit. Les milliardaires, les banquiers, les politiciens profitent des largesses de la dette, et vous, non?
 
Oh il ne s’agit pas d’une invitation, mais d’un reproche sévère.
 
Depuis la crise, l’épargne des ménages augmente. Savez-vous cher lecteur à quel point votre comportement est criminel ?
 
Cet argent que vous épargnez, c’est autant que vous ne dépensez pas, autant que vous ne consommez pas et qui ne participe pas à la croissance. L’excès d’épargne n’est pas seulement la mort de la croissance. L’excès d’épargne, est la cause de toutes les crises, vous disent le plus sérieusement du monde grands journaux, économistes et politiques. Celui qui le dit surtout : c’est Jean Pisani-Ferry, le rédacteur du programme d’Emmanuel Macron [1].
 
Les raisonnements de ceux qui nous gouvernent sont imparables. Et que disent-ils à se plaindre de votre épargne ?
 
En substance :
LA RICHESSE C’EST LA RUINE.
 
Cela devrait être la 4e devise de George Orwell qui complèterait si bien les 3 premières de 1984 :
LA GUERRE C’EST LA PAIX
LA LIBERTÉ C’EST L’ESCLAVAGE
L’IGNORANCE C’EST LA FORCE
 
Notez : L’argent est le grand absent de 1984. Il n’existe déjà plus ou presque dans l’avenir qu’imagine Orwell.
 
L’épargne c’est la ruine et les dettes c’est la fortune : voici le monde dans lequel nous vivons bel et bien, le plus sérieusement du monde.
 
Il s’agit de bien imprimer ce renversement. Non qu’il porte la moindre trace de vérité mais c’est l’argument qui justifie la confiscation en cours et à venir de votre épargne.
 
Depuis 10 ans, le rendement moyen de votre assurance vie sécuritaire a été divisé par 3 passant de 4,5% à 1,5%.
 
Cela a déjà coûté plus de 400 milliards d’euros aux épargnants, rien que sur les assurances vie !
 
Cela correspond à 16 000€ par détenteur d’assurance-vie… 32 000 pour un couple.
 
Et le véhicule de cette spoliation, c’est la dette.
 
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Cette introduction est tirée du livre Les Esclaves de la dette.
 
J’ai le plaisir de vous faire parvenir un exemplaire électronique, lui aussi gratuit, de ce petit ouvrage.
 
Cliquez sur le lien ou l’image ci-dessous pour accéder à votre exemplaire:
 
Les Esclaves de la dette
 
par Guy de La Fortelle, Août 2018
 
Cliquez ici pour continuer votre lecture…
 
À bientôt,
Guy, L’investisseur sans costume