ESSENCE : Les 3 raisons et demie de la hausse

11 06 2022
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Ma chère lectrice, mon cher lecteur,
 
Y a-t-il quelqu’un pour sauver Élisabeth Borne ? Ou bien voudrait-elle déjà rendre son martinet tablier en se faisant éjecter dès le premier tour des législatives ? Le voudrait-elle qu’elle ne s’y prendrait pas autrement.
 
Elle se fait taper sur les doigts pour avoir affirmé :
 
« Je peux vous assurer qu’aujourd’hui l’État ne gagne pas d’argent sur les taxes sur les carburants. »
 
Il y a quelque chose d’extraordinaire dans cette monumentale bourde à tiroir.
 
Si elle semble d’abord fort compréhensible une fois remise dans son contexte… En y réfléchissant à deux fois, il y a là un lapsus qui va nous permettre de nous rappeler comment l’État détourne les taxes sur l’essence.
 
Ce détournement est une des 3 raisons et demie qui expliquent la flambée des cours actuellement à la pompe et qui nous révèlent l’étape de plus que nous avons franchie dans le capitalisme de pénurie, oxymore déplaisant du en même temps macronien qui nous promet le meilleur de deux mondes et nous en livre le pire.
 
Il convient de nous préparer à ce régime de pénurie et, comme je le répète souvent, revenir au réel.
 
Mais commençons par évacuer le problème du cours du brut et de la guerre en Ukraine.
 
Raison n° 1 : L’essence est chère car le pétrole est cher… Mais ce n’est pas tant à cause de l’Ukraine
 
Bien sûr, Monsieur de La Palice ne renierait pas sentence : L’essence est chère, car le pétrole est cher.
 
Bien.
 
Si l’on affecte très généreusement toute la hausse du baril de pétrole depuis le mois de novembre à la crise ukrainienne, cela ne fait jamais que 40% de hausse du brut qui représente 1/4 du prix de l’essence en temps normal soit 10% de hausse à la pompe. Cela correspond à environ 15 centimes de hausse : pas de quoi passer de 1,40 € à 2,25 € (hors remise)… Et de loin.
 
D’ailleurs le prix du baril qui fait tant suer Madame Borne n’est jamais qu’à ses niveaux du plateau haut de 2011-2014.
 
Nous nous plaignions alors de prix records à 1,56 €… Cela semble bien loin des 2,25 € d’aujourd’hui (n’oubliez pas que nous souffrons davantage de la perte de mémoire que de la perte de savoir déjà fort inquiétante).
 
Cours du Brent
 
Nous nous rendons bien compte qu’il doit y avoir autre chose.
Et cette autre chose qui nous vient naturellement en France : Les taxes !
 
Et c’est bien là-dessus qu’Elisabeth Borne était interpellée en réunion publique.
 
Élisabeth Borne a raison : L’État ne gagne pas DAVANTAGE de la hausse des prix à la pompe
 
Bien sûr, dire que l’État ne touche pas d’argent sur les taxes sur
l’essence est une énorme bêtise.
 
Mais dans le feu d’une réunion publique en réponse à une question sur la hausse des prix du carburant, je pense que tout le monde dans la salle a compris qu’elle voulait dire que l’État ne gagnait pas davantage avec la hausse des prix à la pompe : Et cela est VRAI.
 
L’essentiel des taxes sur l’essence est FIXE, constitué par la TICPE et la TVA sur la TICPE qui en moyenne s’élève à 78 centimes par litre, quel que soit le prix de l’essence. C’est ce que l’on appelle un droit d’accise.
 
Il faut ajouter cela la TVA à 20% sur le litre d’essence hors taxe. Cette TVA a augmenté d’environ 10-12 centimes par rapport à 2019. C’est moins que les 18 centimes de remise à la pompe.
 
L’État ne vous fait pas de cadeau, il optimise ses rentrées fiscales
En revanche, nous pouvons estimer que cette remise permet de maintenir la demande (et les taxes afférentes) et donc que les rentrées fiscales seront à peu près neutres pour l’État voire positives.
 
Il est trop tôt pour avoir les chiffres, mais il est probable que cette incitation à la pompe est toute aussi intéressante pour l’État que pour nous car ce que Bercy perd en TICPE est regagné grâce à l’activité maintenue en ne rendant pas (totalement) dissuasif les déplacements en voiture.
 
C’est une des grandes spécialités de Bercy qui s’est déjà fait les dents sur un autre droit d’accise : Les taxes sur les cigarettes qui sont calculées pour augmenter à mesure que la consommation diminue afin de conserver leurs rentrées fiscales (notez, comble de cynisme, que l’État fait ça main dans la main avec les cigarettiers qui conservent leurs marges comme l’État conserve sa taxe).
 
La vilaine magouille pour taxer l’essence entre 100 et 150% sans jamais le dire
Vous avez d’autant moins à remercier l’État pour cette remise qu’il ne faudrait pas oublier qu’au niveau actuel, l’essence est encore taxée d’environ 100%, on était même à 150% en 2019.
 
À ce stade on se rapproche du racket qui touche des populations le plus souvent actives et le plus souvent sans alternative et donc piégées.
 
Bien sûr on ne présente jamais le chiffre ainsi tant il est obscène : on préfère vous dire que les taxes constituent entre 50 et 60% du prix de votre litre d’essence… Cela revient au même mais psychologiquement, cela fait peut-être la différence avec la guerre civile.
 
Si vous prenez un litre d’essence hors taxe à 1 € et que vous lui appliquez 100% de taxe, il vous revient à 2 € et effectivement les taxes représenteront la moitié de vos 2 € à la pompe.
 
Ce n’est qu’une question de point de vue et nous pourrions ainsi trouver qu’en France la TVA n’est pas à 20% mais représente seulement 16,7% du prix de votre achat… Magie des chiffres et de l’escamotage.
 
Raison n° 2 : L’essence est chère car les taxes sont élevées — Le retour de flamme de l’augmentation très opportune de la TICPE de 2015
Si l’État ne gagne pas aujourd’hui de l’augmentation des prix, il a agi de manière bien plus vicieuse en compensant la grande baisse de 2015 par une hausse massive de la TICPE.
 
Après le plateau haut de 2011-2014, les prix se sont effondrés en 2015. Votre prix à la pompe aurait dû redescendre autour ou même sous la barrière des 1 €.
 
Mais que nenni mon cher lecteur, l’État en a profité pour augmenter la TICPE et remplir ses caisses plutôt que regarnir votre portefeuille.
Bien évidemment, ce n’est qu’aujourd’hui avec la remontée des cours que la hausse se fait sentir. Mais elle était là, latente et patiente.
 
 
Quel trésor perdu que la mémoire…
 
Le cadeau détourné des pétroles de schiste
Bien sûr les cours ne se sont pas effondrés en 2015 par l’opération du Saint-Esprit mais par l’arrivée à maturité des gaz et pétrole de schiste aux États-Unis.
 
Alors que les Américains étaient devenus de très gros importateurs de pétrole depuis 1970, ils sont redevenus exportateurs nets en 2015 avec les schistes.
 
Ajoutez à cela la pression à la baisse de l’Arabie saoudite pour dissuader les Américains d’exploiter leurs très chers gisements en faisant tomber les cours sous les seuils de rentabilité de l’époque et vous avez la recette pour un effondrement des cours.
 
Bien sûr, il n’est pas insensé de profiter de cette baisse des cours pour engranger des recettes afin de financer notre indépendance énergétique ou une hypothétique transition écologique.
 
Il y aurait même quelque vertu à compenser la pollution massive des schistes en investissant dans un mix énergétique alternatif.
 
Mais ce N’est PAS ce que nous avons fait.
 
L’État en a profité pour détourner une partie de la TICPE vers le service de la dette.
 
Normalement une taxe est supposée servir le secteur dans lequel elle est prélevée.
 
Ainsi, il est normal d’utiliser la TICPE pour l’entretien et la construction de routes et plus largement financer de grands projets d’infrastructure de transports, pour financer les hôpitaux qui soignent les accidentés de la route, faire de la prévention, gérer un stock stratégique d’essence, compenser la pollution et de manière générale tout ce que les économistes appellent les externalités de la route.
 
Mais s’approprier 17 milliards sur les 37 de la TICPE (en 2019) pour en détourner une bonne partie vers le service de la dette est injuste et gravement dysfonctionnel :
  • Il n’y a aucune raison que les automobilistes participent davantage que les autres au service de la dette ;
  • Et aujourd’hui que nous sommes confrontés à une hausse des prix EN MÊME TEMPS que nous sommes censés accélérer notre transition énergétique, nous jouons à la cigale fort dépourvue quand la bise russe fut venue… C’est encore aujourd’hui que se paie le détournement de la manne de la TICPE.
Et Elisabeth Borne est déjà en train de nous présenter la facture.
 
Sacrifier votre pouvoir d’achat pour sauver la planète… Et surtout renflouer l’État
Dans la même réunion publique, Elisabeth Borne a pris à témoin ses électeurs pour leur faire part d’un dilemme cornélien :
 
Comment baisser les taxes pour le pouvoir d’achat et en même temps augmenter les taxes pour financer la transition écologique ?
 
À vrai dire, ce n’est pas tant un dilemme qu’une question rhétorique : Madame Borne fait appel à votre sens du sacrifice et de la responsabilité car il est évident que la planète passe avant.
 
Elle oublie soigneusement de vous rappeler le détournement relevé dans la partie précédente et le coût caché et retardé de la gabegie publique.
 
Personnellement, entre le pouvoir d’achat et la planète je choisis de faire payer à l’État le prix de ses folies… Qui en plus sont doubles.
 
Raison n° 3 : L’effondrement de l’Euro
Pour soutenir les taux d’endettement démesuré de nos États mais également de nos entreprises et même des ménages (contraints pas l’immobilier), nos banques centrales ont baissé les taux jusqu’en territoire négatif.
 
Et entre 2008 et aujourd’hui, l’Euro a perdu 50% face au Dollar et notre pétrole, libellé en dollars, a augmenté d’autant : C’est massif.
 
Cet effet de change est également complètement ignoré par nos médias sans plus de mémoire que de savoir.
 
Et le pire est que nous payons deux fois cette faiblesse de l’Euro : Normalement, cela devrait doper nos exportations et notre marché intérieur et pourtant nous atteignons des records de déficit commercial multiplié par 2 sous le 1er quinquennat Macron pour atteindre la somme massive de 84 milliards en 2021 et nous sommes bien partis pour casser copieusement la barre des 100 milliards en 2022.
 
C’est que nos charmants dirigeants ne se sont pas contentés de racketter tout le monde depuis un demi-siècle, ils ont également détruit l’économie française en profondeur nous interdisant de profiter même des avantages d’une monnaie faible.
 
Raison n° 3 et 1/2 : Le poids des bureaucratique et normatif de Bruxelles
Enfin, dernière raison que je ne compterai qu’à demi, faute de courage pour aller creuser plus à fond :
 
Nous avons étudié la hausse des prix du brut, la hausse des taxes, la chute de l’Euro… Il nous manque un poste : le raffinage et la distribution.
 
Cela compte en temps normal pour 15% du prix de votre litre d’essence. Ce poste a augmenté du fait de la forte augmentation des prix du fret mais il était déjà en hausse structurelle auparavant à cause de la hausse des coûts sociaux et environnementaux de ces activités.
 
Il y a un aspect réjouissant à travailler un peu plus proprement et à mieux gérer nos déchets et de manière générale la pollution de nos activités économiques et il est normal que cela entraîne un surcoût. Mais je ne suis pas certain que la hausse provienne tant de ce cercle vertueux.
 
Il y a un sérieux revers à cette pièce : Le poids de plus en plus écrasant et absurde des normes et de la bureaucratie bruxelloise.
Je refuse d’identifier l’écologie et le développement durable à la production incessante de normes qui engendrent à leur tour des boulots à la con à la pelle et nous empêchent de nous concentrer sur le vrai problème structurel : La création de valeur ajoutée et son juste partage.
 
Car le seul moyen de financer une transition énergétique et écologique (autre que l’effondrement pur et simple) serait de générer suffisamment de marges pour les entreprises afin d’innover et suffisamment de salaires pour les employés afin de pouvoir encaisser les surcoûts.
 
Mais à Paris comme à Bruxelles, on s’évertue à casser notre appareil productif à assécher les marges autant que les salaires au profit du très grand capital financiarisé et des inactifs.
 
Les réformes nécessaires pour faire revenir du boulot en France et le rémunérer dignement, investir dans notre économie et nos régions sont interdites par Bruxelles et abandonnées par Paris qui a perdu toute capacité de réflexion stratégique à long terme.
 
On préfère détruire la monnaie et nous préparer un capitalisme de pénurie, le pire du capitalisme néolibéral et du soviétisme.
 
Le spectre de pénuries d’essence
Le pétrole est historiquement un marché presque parfait, très liquide et fluide : Les hausses de cours provoquent des baisses de consommation qui permettent à leur tour de faire rebaisser les cours et être sans cesse au niveau d’équilibre qui permet d’allouer efficacement cette ressource stratégique, y compris en la taxant pour financer notre transition.
 
C’est d’ailleurs pour cela que la transition énergétique passe par des prix du pétrole élevé et qu’il n’y a rien de paradoxal à investir dans le pétrole avec une approche écologique. Total en France l’a bien compris, en avance sur les autres géants pétroliers, avec le grand œuvre de son PDG Patrick Pouyanné qui a réorienté son groupe afin d’utiliser les marges sur le pétrole pour investir dans les énergies vertes.
 
Mais il y a une limite au prix du pétrole après lequel nos économies s’arrêtent tout simplement de fonctionner : C’est ainsi que le pétrole s’est effondré après juillet 2008 (bien avant la faillite de Lehman) après une chandelle historique au-delà des 140 $ le baril.
Nous savons qu’à ces niveaux la demande ne suit plus et la consommation s’effondre.
 
Aujourd’hui le baril à 120 $ est encore soutenable économiquement mais nous savons que c’est la limite haute avant que nos économies s’arrêtent de fonctionner.
 
Notez qu’une crise, aussi dure soit-elle, nous forcerait à remettre à plat nos économies et nos systèmes, enverrait au tapis le capital excédentaire qui empêche nos économies de fonctionner et nous obligerait à repenser de fond en comble nos monnaies… Bref, cela nous permettrait de nous réadapter à la réalité.
 
Mais une telle crise serait une catastrophe pour Bruxelles qui ne s’en relèverait sans doute pas… Alors faute de réadaptation, nous sommes peut-être en train de basculer dans un régime de pénurie d’essence.
 
C’est d’ailleurs ce qu’a étudié l’Irlande récemment : Que se passerait-il si nous venions à manquer de 20% de pétrole ? Ou même 35 en plein hiver ?
 
Après le confinement sanitaire, place au confinement énergétique
Pour un bon connaisseur du marché pétrolier, une telle question n’a aucun sens, car encore une fois, le prix en montant assure la disponibilité et l’arrêt naturel des utilisations non-essentielles tout en favorisant l’émergence d’autres sources d’énergie qui deviennent rentables avec la hausse des prix.
 
Et c’est cela qu’ils ne vous disent pas : Pour qu’il y ait pénurie d’essence, il faut qu’il y ait blocage politique des prix et c’est ce qui se profile.
 
Plutôt que de nous adapter, l’Irlande a modélisé un scénario de… Confinement pour limiter les déplacements non-essentiels.
 
Ils ont établi une liste de déplacements classés en 4 catégories depuis les travailleurs essentiels jusqu’aux déplacements de loisir avec télétravail obligatoire pour les catégories non-essentielles.
Nous sommes en train de franchir une étape de plus dans la soviétisation et ce qui semblait être le cauchemar de 18 mois est en train d’être projeté de manière structurelle non à cause d’une situation nouvelle mais à cause de notre refus de nous y adapter.
Dans ce cadre il est important de vous préparer à tous les niveaux.
 
3 niveaux d’investissements pour anticiper le régime structurel de pénuries
La première question à régler est la sécurisation de vos « consommables », énergie pour vous déplacer et vous chauffer, soit en la stockant à l’avance soit en changeant vos modes de déplacement ou de chauffage.
 
Je vous conseille de vous poser sérieusement la question de votre chauffage pour l’hiver.
 
Selon votre mode d’habitation un chauffage aux pellets (et le matériel pour fabriquer vous-même vos pellets), une cheminée, une meilleure isolation, une pompe à chaleur enterrée (pas les échangeurs air-air qui ne sont jamais qu’un chauffage électrique amélioré)… Les solutions sont nombreuses et à adapter selon les cas.
 
Pour vos déplacements, stocker du carburant ou passer au vélo quand c’est possible, éventuellement électrique.
 
Mais attention à l’électricité, l’étude irlandaise a envisagé des pénuries d’électricité également et vous savez que je suis sévère avec la politique énergétique française et encore plus avec celle de l’Allemagne qui se prépare à piller notre nucléaire.
 
Bien sûr, cette gestion stratégique des consommables atteint rapidement ses limites et le deuxième niveau d’investissement consiste à réfléchir au lieu même où nous vivons.
 
Je préconise depuis début 2020 (en résidence principale ou investissement) les petites agglomérations de province à forte qualité de vie. L’analyse est bien entendu gagnante jusqu’ici mais à mon avis nous ne sommes qu’au début de cet exode des grands centres urbains de plus en plus invivables.
 
Et si la télé préfère nous montrer des néoruraux, soit autarciques, soit fortement dépendants pour des déplacements, la réalité est en faveur de petites villes bien desservies qui permettent de se passer au maximum de la voiture.
 
Enfin, en termes d’investissements purs, revenir au réel afin de compenser les surcoûts de nos dysfonctionnements. Bien entendu, les matières premières sont chères en ce moment et l’avenir est dur à anticiper vu la bêtise de ceux qui nous gouvernent, en revanche les métaux précieux sont bon marché en ce moment, la fenêtre est bonne pour investir.
 
De manière générale, il est important de débancariser votre épargne au moins partiellement car la prédation de nos élites bat tous les records en ce moment.
 
 
À votre bonne fortune,
 
Guy de La Fortelle
 
Je m’appelle Guy de La Fortelle et je rédige le service d’information GRATUIT et INDÉPENDANT : L’Investisseur sans Costume.
 
À partir d’aujourd’hui, je vais vous dire tous les secrets de l’économie et de la finance que les médias grands publics « oublient ».
 
J’ai écrit un article complet sur ESSENCE : Les 3 raisons et demie de la hausse
 
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À votre bonne fortune,
 
Guy de La Fortelle


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