ALERTE — Jusqu’à 15% de votre épargne réquisitionnée !

23 01 2024
Partager l'article

 
Ma chère lectrice, mon cher lecteur,
 
Les banquiers aux fesses sales se torchent avec votre épargne.
 
Pardonnez ma grossièreté : Elle l’est bien moins que la dernière manœuvre en cours pour réquisitionner votre épargne afin de sauver — non pas la planète et son climat—  mais des spéculateurs avides et sans scrupules qui ont ont gonflé une belle grosse bulle sur le marché du capital risque.
 
Ainsi donc, la loi Industrie verte a ouvert la voie cet automne à un seuil minimum d’actifs non-cotés, c’est-à-dire peu régulés et très risqués, dans les assurances vie et PER sous mandat de gestion.
 
Or, les assurances vie NE sont PAS faites pour ce genre d’actifs ! Une assurance vie doit être liquide car elle peut, de droit, être rachetée à tout moment en 15 jours. Ce n’est pas pour rien que nous y logeons notre épargne de précaution. Liquide, le capital risque ne l‘est pas du tout. Pourtant, les décrets d’application sont en train d’arriver au conseil d’État imposant jusqu’à 15% d’actifs non-côtés.
 
Normalement, le régulateur fait l’inverse : Il est censé encadrer les risques pour protéger les épargnants et investisseurs, EN PARTICULIER SUITE AU SCANDALE H2O, j’y reviens. Là, il fait exactement l’inverse en imposant un seuil minimum d’actifs risqués et non-régulés. Pourquoi ?
 
Officiellement, il s’agit de financer la transition énergétique et climatique… Et ma cuisse c’est du poulet.
 
Cette manœuvre s’inscrit dans un double contexte :
 
 
Le marché européen du Private Equity est en GRAVE DANGER.
Après un afflux record de liquidités en 2022, la nasse se referme en 2023 et les sorties, le moment où les plus-values sont réalisées, c’est-à-dire la revente des parts de ces sociétés non-cotées ou leur entrée en Bourse…— Eh bien ces sorties se sont effondrées de -25%. Le risque est énorme pour les investisseurs de la dernière heure en 2022 de se faire rincer par cet effondrement de la liquidité. Il est plus qu’urgent de passer le mistigri… Mais à qui ? À vous et à tout les petits investir suffisamment naïfs pour faire confiance à nos grandes banques et assurances.
 
 
Bruxelles et BlackRock à la manœuvre
Ce n’est pas tout, l’impulsion, comme toujours, nous vient de Bruxelles et BlackRock qui fait-là de la concurrence déloyale…. Cela fait près de 10 ans que l’Europe voudrait flécher une partie de l’épargne des ménages vers des actifs risqués de long terme au travers des ELTIF, encore un méchant acroyme qui signifie « Fonds Européen d’Investissement de Long Terme ». Ces fonds sont un échec et seul 10 milliards avaient été investis jusqu’à ce que Bruxelles décide d’assouplir considérablement le cadre d’investissement… Cadre entré en vigueur ce 10 janvier.
 
Et comme toujours, quand Bruxelles est à la manœuvre, BlackRock n’est jamais loin. Au travers de BlackRock France et Azimut Holding, société de gestion italienne dont il est le premier actionnaire, BlackRock est de loin le premier pourvoyeur de ces « ELTIF » : Un quart des fonds ont été ouverts par eux. Ainsi, cette réglementation pourrait bien favoriser BlackRock qui s’est positionné de longue date sur ce cadre d’investissement. Sorte de concurrence déloyale par la réglementation qui donnerait un avantage compétitif à BlackRock qui a du mal à trouver sa place en France.
 
 
Les vilains arrangements d’Ardian
Pour bien comprendre le genre de pourriture qui jonche les bilans des fonds de capital risque, nous pouvons nous intéreser à Ardian, l’ancienne filiale de capital risque d’Axa, qui a levé un des plus gros fonds de Private Equity en 2020 drainant 19 milliards sur le marché des secondaries — actifs non-cotés matures.
 
Maxime Renahy et Le Media avaient révélé —dans une enquête malheureusement abandonnée trop top— qu’Ardian avait investi massivement dans Mubadala, le fonds souverain d’Abou Dabi et au travers de Mubadala dans le catastrophique Vision Fund de SoftBank mais aussi dans des actifs militaires russes (une société d’hélicoptères notamment) qui ont dû être abandonnés en 2022…
 
Il y a quelques jours, nous avons encore appris qu’Ardian et Mubadala avaient fini par lâcher et prendre leur perte sur Indexia (ex-SFAM) société de courtage en assurance aux arnaques massives, notamment avec la FNAC.
 
Ardian étant eux-mêmes non-cotés, il est difficile de lever plus que ces coins de voiles mais cela laisse présager des bilans très détériorés, surtout connaissant l’agressivité d’Ardian.
 
Le décret en cours de rédaction pour obliger les gérants à investir en capital-risque permettrait à Ardian de trouver des débouchés pour ses actifs pourris.
Encore et toujours nous refiler le mistigri.
 
H2O : Des assurances vie gelées depuis 3 ans à cause de capital risque foireux
Je vous rappelle enfin que les investisseurs dans les fonds H2O, distribués en assurance vie, ont leurs actifs gelés depuis plus de 3 ans à cause justement d’investissement non-cotés.
 
Mais au lieu de mieux encadrer ces pratiques, on fait plus que les encourager, on les force.
 
 
À votre bonne fortune,
 
Guy de La Fortelle
 
Je m’appelle Guy de La Fortelle et je rédige le service d’information GRATUIT et INDÉPENDANT : L’Investisseur sans Costume.
 
À partir d’aujourd’hui, je vais vous dire tous les secrets de l’économie et de la finance que les médias grands publics « oublient ».
 
J’ai écrit un article complet sur ALERTE — Jusqu’à 15% de votre épargne réquisitionnée !
 
Cet article est le premier que vos recevrez, IMMÉDIATEMENT en vous inscrivant à L’investisseur sans Costume. Ce service est entièrement GRATUIT, il vous suffit d’inscrire votre adresse email ci-dessous et de cliquer sur Je m’inscris (cela marche aussi si vous êtes déjà inscrit mais souhaitez recevoir l’article) :
 
 

 

 
Je vous garantis la confidentialité complète de vos données personnelles. Elles ne seront jamais ni échangées avec des organismes tiers ni commercialisées à votre insu.
 
L’Investisseur sans costume est un service proposé par Pando Éditions, maison d’édition indépendante spécialisée dans l’économie et la finance, que je dirige.
 
À votre bonne fortune,
 
Guy de La Fortelle


Partager l'article