Aux abris

22 09 2019
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Mon cher lecteur,
 
Transférez vos fonds euros !
 
Avant, quand vous étiez une banque, vous aviez de l’or ou vous n’en aviez pas.
 
C’était la différence essentielle entre les banques robustes et les
autres, c’était par là que se matérialisaient les crises : le jour où la confiance effondrée, les clients venaient chercher leur or à la banque, il y avait celles dont les coffres étaient encore remplies de métal jaune et celles qui l’avaient dépensé, spéculé imprudemment.
 
Aujourd’hui le monde a bien changé. Les banques n’ont plus d’or, ou si peu et ce qui joue le rôle de l’or, c’est le marché interbancaire.
 
Aujourd’hui, les banques n’ont pluis d’or, elles ont la confiance de leurs pairs ou elles ne l’ont pas.
 
L’idée est séduisante : il vaut mieux s’en remettre à ses pairs plutôt qu’à une relique jaune et barbare, bête et bornée. Plutôt que de compter chaque jour combien d’or une banque a dans ses coffres, la banque mesure la confiance des autres banques à son endroit, à combien les autres banques lui prêtent au travers de son taux de refinancement sur le marché interbancaire.
 
L’idée est séduisante mais s’est révélée vicieuse. Les banques ont plein de mauvaises raisons pour se prêter entre elles quand elles ne le devraient pas et inversement.
 
C’est ce marché qui s’est grippé la semaine dernière devant des banques centrales effarées, réagissant chaque jour avec un jour de retard, signe d’une crise en sourdine et de l’impuissance des gardiens du temple.
 
Il temps de rejoindre les abris. Il est temps de débancariser. Et des abris il n’y en a guère que 3. Il n’y a pas à choisir, il faut mettre les 3 en œuvre, ils sont complémentaires : 
  • Le réel. L’argent n’est jamais qu’une représentation du monde vue par le prisme de la valeur d’échange. Cette représentation est pourrie jusqu’à l’os. Il est raisonnable de s’en passer autant que possible et de revenir aux biens fondamentaux : tout l’argent que vous dépensez pour vous rendre autonome n’est pas perdu : nourriture, eau, énergie, vêtements… En temps de crise, une tablette de chocolat, un saucisson, un litre d’essence valent bien plus que tous les billets de banque. 
  • L’or : c’est la monnaie millénaire. Non seulement, c’est l’assurance ultime pour votre patrimoine, mais un grand marché haussier s’est enclenché : les perspectives de gains sont importantes pour un risque limité ;  
  • Les obligations souveraines : c’est l’abri auquel personne ne pense et pour une bonne raison. Des obligations souveraines, vous en avez déjà plein dans les fonds euros de vos assurances vie. Mais ce n’est pas du tout la même chose de détenir une obligation souveraine en direct ou dans votre assurance vie. En effet, les règles des fonds euros annulent l’intérêt des obligations souveraines en plus de vous ajouter un risque de contrepartie. Dans une assurance vie, une obligation française à 10 ans vous rapportait 0,7%. En direct, vous auriez fait une plus value de 8,1% en un an. Voilà la différence.
Transférez vos fonds euros ! C’est l’objet de la nouvelle édition de Risque & Profit.
 
Il ne vous reste plus que quelques heures pour demander votre exemplaire : les inscriptions ferment ce soir à minuit.
 

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À votre bonne fortune
 
Guy de La Fortelle
 
 
 

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