Consommez ou périssez : l’État veut faire main-basse sur les 75 milliards d’épargne du confinement et bien plus encore

30 06 2020
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Ma chère lectrice, Mon cher lecteur,
 
Vous êtes COUPABLE !
 
Coupable d’avance, Coupable par soupçon avéré.
 
Et vous serez puni, rassurez-vous bien au-delà de votre crime, à moins que vous ne confessiez et que vous n’expiez volontairement votre crime.
 
Entendez-vous chers amis la petite musique médiatique qui vous tourne autour ?
Hier, c’est une étude de l’OFCE qui fait dire aux Échos que « la consommation de l’épargne accumulée sera la clé de la reprise ». [1]
 
L’OFCE estime en effet que 75 milliards d’épargne forcée a été accumulée depuis le début du confinement… Et loin de se résorber, celle-ci continue d’augmenter.
 
Et selon le vénérable directeur de l’OFCE, Xavier Timbaud : dépenser la totalité de cet excédent d’épargne, ces 75 milliards, permettrait de réduire de moitié la perte d’activité du confinement.
 
Voilà la solution à tous nos problèmes, consommez : Dépensez sans compter, l’avenir de la nation en dépend !
 
Enfin je devrais dire : l’avenir de la nation en dépendrait.
 
Car tout cela est foireux !
 
L’OFCE : une boussole qui montre le Sud
Nous allons parler aujourd’hui d’épargne, de ces hauts fonctionnaires qui ne supportent pas de vous voir en détenir et du mécanisme qui conduit diront-ils à la mobiliser, je dirais à la confisquer.
 
Commençons par l’OFCE, Observatoire Français des Conjonctures Économiques.
Cet observatoire affilié à Science Po est une espèce d’agence de propagande de l’État, mi-marxiste, mi-keynésienne et surtout une véritable boussole qui montre le Sud.
 
L’OFCE estimait en 1997 que les 35 heures étaient le « moyen le plus efficace pour réduire de manière significative le niveau du chômage dans un délai raisonnable ». On attend toujours. [2]
 
Entre 2014 et 2016, ils ont tenté contre vents et marées de voir une inversion de la courbe du chômage pour sauver les chances d’un second quinquennat de Hollande… Qui n’a jamais dépassé le stade du mirage ou d’hallucination. [3]
 
Ils ont tout de même réussi par la suite à prévoir une forte décrue du chômage jusqu’en 2021. ENCORE RATÉ. [4]
 
La guerre à l’épargne et à la propriété immobilière
Puis, en 2017, ils ont proposé de transférer le poids des prélèvements sociaux des entreprises vers les propriétaires immobiliers en imposant un loyer fictif aux propriétaires occupants : comme si l’on estimait que vous vous versiez un loyer à vous-même… Imposé sur le revenu bien évidemment. [5]
 
Eh oui mon cher lecteur, nous sommes dans un de ces cénacles de fonctionnaires où le salaire, c’est bien mais l’épargne c’est mal et la propriété encore plus !
Oh, ils ne sont pas les seuls ! Le coup du loyer fictif est également défendu par France Stratégie, petit rejeton du feu Commissariat au Plan et inspirateur du programme de Macron à l’époque (via son directeur Jean Pisani-Ferry).
 
Et à plus haut niveau, il y a Christine Lagarde qui n’hésitait pas à déclarer en octobre dernier que :
 
« On sera plus content d’avoir un emploi qu’une épargne protégée ». [6]

Peu importe que la BCE n’ait absolument AUCUN mandat politique, notre fringante présidente n’hésite pas à assumer l’incroyable transfert de richesse des épargnants… Non pas vers les salariés comme ils voudraient vous le faire croire mais vers les banquiers, les financiers et la très haute bourgeoisie d’affaires, eux-mêmes qui se sont extraordinairement enrichis depuis 2008.

Et aujourd’hui encore, pour aller sauver les groupes de milliardaires capricieux, vous et moi devons consommer, dépenser pour faire tourner la machine, payer des salaires, permettre aux entreprises de faire des profits…
 
Ceux que l’on sauve et vous que l’on sacrifie
Notez-bien que l’on ne nous a pas demandé notre avis : l’État l’a fait pour nous en sauvant au prix fort les actionnaires milliardaires de FNAC-Darty ou Air France dont on se demande bien comment les avions vont bien pouvoir continuer à voler sans émettre de CO2, cet ennemi invisible, habituellement si pratique.
 
L’État a déjà aligné les chèques, y compris pour tous les salariés qui ont bénéficié du chômage partiel… Maintenant, il n’y a plus le choix : Consommez, consommez ou périssez.
 
Quelle ironie.
 
Sur la page même de l’infâme article des Echos, le journal fait sa pub pour une de ses vidéos qui nous explique que le pire est devant nous : Faillites, licenciements : pour le pire de la crise est devant nous.
 
Video Les Echos : le pire est devant nous
 
Voilà ces gens qui n’hésitent pas à relayer l’injonction de consommation du gouvernement tout en admettant que nous ne faisons qu’entrer dans cette crise et qu’au contraire nous ferions peut-être bien de nous préparer à affronter l’orage.
 
C’est la guerre mes chers amis, c’est la guerre pour les ressources, et la ressource suprême en ces temps de crise, c’est votre épargne !
 
Peu importe que vous l’ayez gagnée à la sueur de votre front et patiemment constituée pour vous mettre à l’abri du besoin et passer les crises, les orages et les tempêtes de la vie, votre sagesse est punie.
 
Aujourd’hui ils paniquent face à leur gestion catastrophique du confinement et l’explosion des dettes qui nous fait diverger de l’Allemagne et mais l’Euro en danger. Ils veulent vous faire consommer à tout prix, n’importe quoi à vrai dire.
 
Mais c’est tout l’inverse qu’il nous faut entreprendre.
 
S’adapter au lieu de consommer aveuglément
 
Je m’appelle Guy de La Fortelle et je rédige le service d’information GRATUIT et INDÉPENDANT : L’Investisseur sans Costume.
 
À partir d’aujourd’hui, je vais vous dire tous les secrets de l’économie et de la finance que les médias grands publics « oublient ». 
 
J’ai écrit un article complet sur Consommez ou périssez : l’État veut faire main-basse sur les 75 milliards d’épargne du confinement et bien plus encore
 
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À votre bonne fortune,
 
Guy de La Fortelle

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