La guerre de l’Intelligence Artificielle est déclarée 

28 05 2025
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Ma chère lectrice, mon cher lecteur,
 
Comme tout un chacun, j’ai commencé par ignorer la grande révolution de l’Intelligence Artificielle.
 
Puis je l’ai dénigrée : j’ai trouvé que cette révolution était surtout marketing, bonne pour Hollywood et qu’Intelligence Artificielle était plus vendeur qu’algorithmique à large spectre ou modèle de langage de grande taille…  
 
Je l’ai combattue un moment, ne considérant que les risques d’une nouvelle perte de souveraineté technologique. J’ai refusé l’opportunité, je me suis persuadé que JAMAIS une machine ne pourrait reproduire le style inimitable de votre serviteur, ses analyses au marteau ou au ciseau, son bon esprit et ses mauvaises blagues… Mais je me suis vite rendu compte qu’elle le faisait déjà très bien et j’ai été pris d’une grande peur…
 
Je pense que nous connaissons tous cette peur de devenir « obsolètes » ; remplacés comme une vulgaire machine à laver : Nous partageons d’autant mieux cette crainte qu’elle est savamment entretenue dans les médias. 
 
J’ai finalement compris ce que vraiment, l’IA N’était PAS et ne serait jamais… 
 
J’ai fini par comprendre le choix devant nous de faire de l’IA un formidable serviteur plutôt qu’un mauvais maître.
 
C’est un choix individuel aussi bien que collectif.
 
Cela m’a pris un temps fou, allant de la théorie à la pratique, de la pratique à la théorie encore et encore et encore… Mais je vous écris aujourd’hui avec quelques certitudes mathématiques, l’opportunité collective de reprendre le chemin de notre souveraineté technologique et celle individuelle de profiter à plein de cette nouvelle technologie et ce qu’elle a à nous apporter.
 
Si je vous en parle aujourd’hui, c’est que l’IA est à un moment charnière, idéal pour monter dans le train de cette grande révolution en s’assurant de le prendre dans la bonne direction.
 
Ce train part le 3 juin, retenez bien cette date, j’y reviens ci-dessous.
 
 
Qu’est-ce qui change avec l’IA ?
 
Il y a très longtemps, j’ai participé à la fusion entre les services du Trésor Public et des Impôts. J’étais un jeune stagiaire et l’on m’avait donné la tâche d’analyser le forum interne de cette grande fusion. 
 
Il y avait alors 130 000 fonctionnaires qui travaillaient dans ces 2 services et je me souviens nettement de la détresse qui ressortait de ces « agents » qui ne trouvaient pas de sens à leur travail et encore moins à leur structure. 
 
Il y a aujourd’hui 90 000 fonctionnaires à la Direction Générale des Finances Publiques, c’est-à-dire 40 000 de moins qu’il y a 15 ans et si on y laissait entrer un Elon Musk, il trouverait encore 50 à 80% de surnuméraires…
 
Ces 40 000 fonctionnaires n’ont pas été sèchement mis à la porte, l’immense majorité est simplement partie à la retraite. 
 
À part 3 syndicalistes tristes, je n’imagine personne plaindre la « destruction » de ces 40 000 emplois et des 50 000 autres encore en attente de destruction.
 
Il en va de même pour les banques et les assurances et tout un tas de métiers qui ont été balayés par l’ordinateur. 
 
Encore une fois, personne ne regrette la disparition de ces centaines de milliers de clercs qui passaient leurs journées à remplir des registres.
 
Mais aujourd’hui nous frissonnons à l’idée que « l’Intelligence Artificielle » supprime des millions d’emplois.
 
Les porteurs d’eau et les clercs passent encore, mais cette fois c’est la bonne, avec l’IA le travail va définitivement disparaître de nos vies… Et c’est notre humanité que nous risquons d’y laisser avec. 
 
 
Une formidable machine à calculer
 
La langue française nous apporte une difficulté généralement insoupçonnée : Nous parlons « d’ordinateurs » alors que les anglophones, eux, utilisent le terme de « computer » et ce sont deux mots qui disent des choses très différentes…
 
Computer, en anglais, signifie littéralement « calculateur »… C’est ainsi que l’on nommait les employés chargés de réaliser les calculs complexes dans les entreprises. Encore un métier disparu sans regret. Et c’est bien ce que font ces machines : des calculs, des milliards et milliers de milliards de calculs.
 
Notre mot « ordinateur » a été introduit par les publicitaires d’IBM France dans les années 1950 car ils trouvaient « calculateur » trop restrictif, pas assez vendeur…
 
Mais le terme est dangereux, car avant 1950, le Grand Ordinateur ne faisait pas référence à une grosse machine dans une pièce aseptisée…
 
Avant cela le Grand Ordinateur était celui qui faisait surgir l’ordre du chaos c’est-à-dire Dieu. 
 
Dès le début en France, nous avons confondu nos machines avec Dieu alors que, par définition comme par construction, un ordinateur n’est jamais qu’une machine à faire des calculs.
 
Et s’il y a bien une chose que nous avons apprise au XXe siècle, c’est que l’on NE peut PAS restreindre notre humanité à des calculs mathématiques, quels que soient leurs nombres et leur complexité… 
 
Une machine peut maîtriser des langages, oui bien sûr, générer des images évidemment, réaliser des tâches, cela va sans dire… Tout cela est possible à partir de calculs mathématiques mais développer une conscience rien que par le calcul est impossible car une grande partie du monde physique même dans lequel nous évoluons, nous y compris, est incalculable. 
 
Nous NE vivons PAS dans une « matrice » à l’image du film… Et c’est une certitude mathématique : Notre monde ne peut pas se réduire à des 1 et des 0 (pour les amateurs de mathématiques, je vous renvoie au théorème d’incomplétude de Gödel et aux travaux de Penrose sur l’incalculabilité en physique). 
 
Voilà comment nous pouvons appréhender la révolution de l’IA aujourd’hui : Il s’agit d’une formidable machine à calculer qui peut aussi bien :
  • réaliser pour nous des quantités astronomiques de tâches déshumanisantes comme elle peut, au contraire, 
  • être utilisée contre nous pour nous réduire en esclavage dans la grande guerre économique de notre époque. 
Car il s’agit bien d’une guerre, mon cher lecteur. 
 
 
La guerre de l’IA est déclarée et la bataille en cours ne se déroule pas où vous croyez…
 
Elon Musk a récemment déclaré que le pays qui dominerait la fabrication des puces électroniques gagnerait la course de l’IA. 
 
C’est une déclaration triplement importante.
 
Tout d’abord, cela nous permet de replacer les enjeux au bon endroit. Il ne s’agit déjà plus de définir les modèles les plus performants ou les meilleurs logiciels… Et c’est tant mieux pour nous tant notre retard était immense dans ce domaine.
 
Nous avons vu que ChatGPT a pu se faire rattraper en quelques mois par des concurrents chinois comme DeepSeek et d’autres modèles encore. Il est devenu « relativement facile » de développer une IA fonctionnelle et il y a une très bonne raison à cela : la grande majorité des recherches dans le domaine de l’Intelligence Artificielle sont open source, en français, on dirait en accès libre. C’est ce que l’on appelle l’IA ouverte.
 
Il n’y a bien que dans nos très chers ministères que l’on est capable de lancer des IA aussi médiocres que la fameuse « Lucie » osée par l’Éducation Nationale et débranchée… En 3 jours seulement.
 
Eh oui, le code informatique n’est déjà plus l’élément déterminant dans cette guerre économique.
 
L’autre erreur serait de croire que l’on a besoin de toutes ces puces pour « entraîner » les modèles comme l’on entraîne des athlètes ou que l’on forme des étudiants… Mais là aussi, l’enjeu est déjà dépassé et il n’est plus si inaccessible d’entraîner une IA jusqu’à un bon niveau de performance. Les modèles chinois ont également fait cette preuve.
 
Non, nous allons avoir besoin de millions de puces dans des centaines de datacenters pour répondre aux requêtes des milliards d’utilisateurs qui vont progressivement se mettre à utiliser l’IA.
 
C’est pour cela que les GAFAM sont indifférents à la montée des IA chinoises. Ils n’en sont déjà plus là !
 
Équiper foyers et entreprises d’IA comme on les a équipées d’ordinateurs
L’enjeu désormais est d’équiper les foyers et les entreprises d’IA adaptées et performantes. Cela va prendre une bonne décennie mais de la même manière que vous n’envisagez plus un travail de bureau sans ordinateur, vous n’envisagerez bientôt plus ce même travail sans l’assistance d’une IA. 
 
C’est déjà mon cas : le texte que vous lisez n’est certainement pas écrit par une IA, je n’en connais aucune qui soit capable d’écrire un texte aussi long, complexe et articulé (mais cela viendra)… J’ai en revanche constamment fait appel à mon IA pour m’assister dans l’écriture, vérifier des arguments pendant que j’étais en train d’écrire le suivant, compléter et vérifier mes sources, creuser des hypothèses, proposer des angles…
 
Elle a fourni un travail intermédiaire qui m’a permis de diviser par 2 ou 3 le temps nécessaire à l’élaboration de cette analyse en me concentrant sur le plus important : la définition et l’articulation d’une pensée qui vous permettent ainsi qu’à moi de mieux appréhender cette grande révolution.
 
Si le temps économisé me permet d’en passer davantage à approfondir mon travail, à m’occuper de ma famille, à randonner ou lire un bon livre… tout en travaillant mieux et me formant davantage : ce soutien est effectivement un grand bien pour moi et vous que je sers.
 
Si à l’inverse, il m’incite à la paresse et à la procrastination et à relâcher mes efforts alors tant pis pour moi… mais l’outil est-il à blâmer ? Oui, si ses concepteurs y ont mis de la malice. Mais si les réseaux sociaux sont précisément conçus pour nous faire perdre le plus de temps possible sur leurs plateformes afin de nous faire payer le plus de publicités possibles, ce n’est pas le cas des IA dont les modèles coûtent cher à faire tourner et qui, aujourd’hui au moins, sont avant tout des outils d’efficacité… Le risque des IA est celui du contrôle social.
 
De la même manière que le développement des ordinateurs et smartphones a donné aux États-Unis un pouvoir immense sur nos vieux pays d’Europe, l’adoption en masse de l’IA s’accompagne d’un immense enjeu de souveraineté.
 
D’une certaine manière, nous avons une chance de nous rattraper… Certes mince mais où tout n’est pas perdu.  
 
 
Les nouveaux censeurs : Celui qui fabrique la puce contrôle tout ce qui y passe…
 
C’est le second enjeu derrière la déclaration de Musk. Celui qui fabrique la puce contrôle ce qui passe par la puce.
 
Il peut y introduire autant de « backdoors » qu’il veut, ces fameuses portes dérobées qui permettent à « quelqu’un » d’avoir accès à la puce dans le dos de l’utilisateur comme du créateur du logiciel.
 
Vous pouvez non seulement espionner tout ce qui passe par la puce, accéder aux données qui y transitent mais également les modifier. 
 
Le fabricant de la puce peut donc tordre son fonctionnement afin qu’elle renvoie des informations contrôlées… C’est désormais là que se joue la censure, c’est là que se gagne le contrôle, la souveraineté. 
 
Si vous avez raté la formidable ascension de NVIDIA, vous avez donc une chance de vous rattraper.
 
 Si la société a désormais une valorisation boursière supérieure à celle de Google, Facebook, Amazon ou même Apple, ils ne sont encore qu’un maillon de la chaîne. NVIDIA est un concepteur de puces spécialisées dans l’IA mais ils ne les fabriquent pas eux-mêmes, ils sont comme Apple… « Designed in California », conçus en Californie… Mais la fabrication, elle, est encore à un autre échelon et c’est là que tout se joue désormais. 
 
 
L’Europe et la France sont, pour une fois, correctement positionnées… Mais toujours dans la main des États-Unis.
 
L’Union Européenne et la France ont annoncé en 2022 de grands plans d’investissements respectivement de 200 et 100 milliards d’euros. 
20 milliards des 200 européens seront dédiés à la construction de « gigafactories » pour fabriquer les puces électroniques stratégiques. 
 
La France a, elle, investi 2,9 milliards d’euros pour aider STMicroelectronics à développer une grande usine de semiconducteurs à Crolles, en France donc, avec le soutien de GlobalFoundries, un des spécialistes de la fabrication des puces spécialisées dans l’IA.
 
Cette usine permettra de graver des puces avec une finesse de l’ordre de 10 nanomètres, c’est-à-dire une précision 10 000 fois plus fine que l’épaisseur d’un cheveu… 
 
La taille et le nombre de transistors que vous arrivez à faire tenir sur une puce électronique sont un élément déterminant de leur fabrication de puces : plus vous pouvez mettre de composants dans un volume restreint, plus vous augmentez la puissance de calcul et diminuez la consommation d’énergie par calcul.
 
Et la consommation d’énergie est un point stratégique : une requête auprès d’une IA consomme en moyenne dix fois plus d’énergie qu’une requête Google.
 
Mais aussi impressionnant soit la finesse de gravure des prochaines puces STMicroelectronics et GlobalFoundries, Samsung et TSMC développent, eux, des usines avec des précisions descendant jusqu’à 2 et même 1,4 nanomètre en Asie… ainsi qu’Intel à Magdebourg en Allemagne qui a obtenu un financement de 10 milliards de l’Allemagne pour un projet qui en coûte 17 !
 
Mais pour une fois, tout n’est pas perdu d’avance en France et sur notre vieux continent.
 
Autre ombre au tableau, ces grands plans se font sous l’égide des groupes américains, Intel, donc, en Allemagne mais également Amazon en France.
 
Il ne faut évidemment pas nous en étonner tant la France et l’Europe sont devenues des colonies numériques des États-Unis mais développer des infrastructures et en particulier des fonderies de puces d’Intelligence Artificielle sur nos terres est déjà une grande avancée.
 
L’avènement de l’IA apporte une autre nouveauté de taille : pour une fois, les géants de la tech laissent de « petits » acteurs émerger pour une raison bien précise… 
 
 
Les nouveaux venus de l’Intelligence Artificielle
 
Si je vous demande aujourd’hui un nom d’Intelligence Artificielle, vous ne me répondrez pas Google, Microsoft ou Facebook en premier mais plutôt ChatGPT.
 
Les géants de la tech auraient-ils perdu la main ? Seraient-ils finalement devenus eux-mêmes obsolètes ?
 
Au moment où j’écris ces lignes, leurs lourdes chutes boursières semblent accréditer cette perte d’initiative. 
 
La réalité est — comme d’habitude — plus compliquée que l’image renvoyée par nos grands médias fatigués. 
 
En effet, ChatGPT est le produit phare d’OpenAI MAIS repose essentiellement sur des technologies de Google et Microsoft. 
 
Vous connaissez déjà la première raison : Ils ont bien compris que l’enjeu désormais se portait sur les infrastructures mais il y a une seconde raison toute aussi intéressante : 
 
Personne ne reproche aux premiers modèles de ChatGPT ses « hallucinations » du niveau des œufs de vaches, de la racine carrée d’une chèvre ou de la naissance de Jeanne d’Arc au XXe siècle … Mais un géant de la tech sait bien qu’il ne peut pas risquer ce ridicule(à l’inverse de notre Éducation nationale).
 
Je vous rappelle également qu’une grande partie de la recherche en Intelligence Artificielle est en accès libre.
 
Tous ces facteurs permettent paradoxalement à des acteurs d’émerger rapidement et de se faire une place au soleil de l’IA… Comme Mistral AI qui est devenue LA startup française de l’IA en 2 ans à peine grâce à 2 ingénieurs revenus de la Silicon Valley avec la méthode, les financements et les contrats (là encore Mistral est largement financé par des fonds américains). 
 
Musk a également réussi à rattraper son retard en IA avec Grok en un temps record malgré des moyens bien plus modestes que les grands de la tech.
 
Ne me méprenez pas, développer et entraîner une IA innovante et performante reste une activité chère à financer mais à la différence du cloud, l’informatique en nuage qui permet d’avoir accès à des services à distance et qui est dominé sans partage par Amazon, Microsoft et Google, l’IA laisse une grande place aux nouveaux projets.  
 
C’est ainsi que la Roumanie a vu éclore sa première « licorne », ces startups valorisées plus d’un milliard de dollars… Dans le domaine de l’IA bien avant la France et la plupart des « grands » pays européens. 
 
La France elle-même compte plus de 1 000 sociétés spécialisées dans l’IA : Mistral, Hugging Face, LightOn ou Kyutai…  
 
Je pourrai continuer ainsi pendant longtemps… 
 
 
Le moment est propice à l’investissement
 
Mais si j’ai choisi de m’adresser à vous aujourd’hui, c’est parce que le moment est propice pour nous positionner stratégiquement sur le secteur de l’IA. 
 
Nous arrivons en effet dans un creux de vague : les investisseurs ont déchanté de l’élection de Trump, eux qui pensaient que le business man de la Maison Blanche chérirait les Bourses, les laisserait souffrir sans un remord. 
 
Les géants américains et chinois qui avaient déjà investi plus de 350 milliards pour conquérir le marché mondial de l’IA se rendent compte que Trump saborde l’édifice mondialiste à la racine. 
 
Jack Ma, le fondateur d’Alibaba, l’Amazon chinois, parle d’une bulle technologique… Microsoft multiplie les annulations de data centers…
Les géants de la tech perdent 20% depuis le début de l’année.
La grande révolution serait-elle mort-née ?
 
Évidemment pas… La lourde chute des cryptomonnaies en 2016 n’a fort heureusement pas stoppé l’adoption des technologies blockchain… Nous n’avons pas jeté nos premiers ordinateurs après le coup de mou de Microsoft, Apple et du secteur de la tech en 1993. 
 
Ces à-coups sont normaux.  
 
Comme souvent, il s’agit d’un réajustement à la suite d’une croissance trop brutale.
 
Cela fonctionne toujours de la même manière… Une nouvelle technologie apparaît, un certain nombre d’utilisateurs précoces l’adoptent immédiatement, l’engouement monte, les esprits s’échauffent, les investissements pleuvent pour prendre de vitesse le marché en éclosion… 
 
Et cela n’a pas manqué : entre décembre 2022 et janvier 2023, ChatGPT est passé de quelques millions d’utilisateurs… à 200 millions !
 
On estime désormais à 500 millions les utilisateurs d’IA dans le monde et 50 à 60% des sociétés sont en cours d’adoption.
 
Oui mais voilà, depuis 2022, ces chiffres n’évoluaient plus vraiment : il y avait comme un plateau.
 
Après l’engouement premier, les entreprises se sont rendu compte qu’il ne suffisait pas de donner un accès à ChatGPT à tous ses employés… Ce n’est pas parce que mon moteur de recherche a intégré une brique d’IA et qu’il m’affiche automatiquement des résultats générés par IA que j’ai adopté la technologie. C’est même l’inverse, ces résultats inutilement verbeux m’agacent au plus haut point. 
 
Il faut du temps pour identifier les besoins stratégiques, tester, échouer, recommencer, former les équipes, choisir les technologies, les mettre en œuvre, les adapter… Il faut pour cela de nombreux experts en IA qui manquent cruellement et retardent les projets.
 
Rome ne s’est pas construite en un jour. 
 
Et nous nous retrouvons début 2025 dans une configuration idéale pour nous positionner. 
 
La courbe d’adoption a logiquement ralenti après l’explosion de 2022-2023 selon le mécanisme que je viens de vous décrire… Mais pendant ce temps, l’IA, elle, a fait un bond de géant. 
 
Dans mon métier d’analyse et d’écriture, c’est comme si j’étais passé en 2 ans d’un téléphone à touche Nokia des années 1990 au modèle le plus avancé de smartphone de 2025. 
 
Il y a 2 ans, je passais 3 fois plus de temps à corriger les résultats d’IA qu’à faire le travail moi-même… à vérifier des sources imaginaires, corriger une syntaxe approximative et surtout traquer des fausses informations délirantes.
 
Je peux aujourd’hui demander à mon IA de générer une analyse complète à ma manière et en 3 minutes j’aurai un texte de 3-4 pages, de bonne facture, bien conçu, généralement fiable, écrit de manière vive et agréable qui me donnera le consensus… Y compris le consensus qui se dégage de la somme de mes travaux passés. 
 
C’est ainsi que fonctionne l’IA à la racine : par reproduction de consensus.
 
Évidemment, le consensus n’est pas ce que nous recherchons ici, mais c’est un point de départ très utile.
 
Avec un tel progrès technologique associé au déploiement de stratégies IA désormais bien définies dans les entreprises, il n’est pas étonnant que la courbe d’adoption reprenne de plus belle au moment où les investissements avaient fléchi après la pause de 2023-2025 : C’est le bon moment pour vous positionner sur l’IA.
 
Requetes Google
L’intérêt pour la recherche du terme « ChatGPT » sur Google repart depuis l’automne dernier (source GoogleTrends)
 
 
Passez de la théorie à la pratique : Construisez votre patrimoine avec l’aide d’un grand professionnel 
 
Comme vous pouvez le voir, j’ai déjà passé un temps considérable sur les enjeux de l’IA, ses promesses et ses risques, le chemin déjà parcouru et celui devant nous, l’état actuel de son déploiement, ses perspectives et l’intérêt pour nous de nous positionner sur l’IA aujourd’hui.
 
Après le travail d’analyse fondamentale, place à la pratique.
Quelles sont les meilleures projets sur lesquels nous positionner aujourd’hui aussi bien technologiquement que financièrement ?
J’ai décidé pour cette phase de m’entourer d’un grand spécialiste de l’investissement : Guillaume Mayot
 
Il est très peu probable que vous le connaissiez : Jusqu’à aujourd’hui vous n’auriez pas pu avoir accès à son travail.
 
Pourtant Guillaume est un grand expert du financement de sociétés innovantes… 
 
Pendant 7 ans, Guillaume a mis cette expertise au service des grands clients de la banque d’affaires de la Société Générale. Il a créé sa propre structure depuis 3 ans et tandis que le monde découvrait ChatGPT fin 2022, il était déjà en train de conseiller FranceVérif qui développait déjà une technologie IA pour détecter les arnaques en ligne et prendre un coup d’avance sur les escrocs… Ils sont même pris un coup d’avance sur les États-Unis où ils vont bientôt ouvrir une filiale.
 
Et ce n’est qu’un exemple parmi plus de 60 opérations de financement auxquelles il a pris part dans sa carrière sur des technologies innovantes en blockchain, santé, industrie… 
 
Il connaît particulièrement bien les enjeux de financement d’une révolution comme celle de l’IA et les opportunités qui les accompagnent mais jusqu’à récemment, cette expertise était réservée à de grands clients institutionnels et entrepreneurs…
 
C’est pourquoi je suis particulièrement heureux qu’il partage son expertise avec nous aujourd’hui.
 
Vous savez que la mission de l’Investisseur sans Costume est d’apporter à tous les épargnants et investisseurs individuels des analyses et conseils de la qualité de ceux que reçoivent les grands banquiers et entrepreneurs : C’est pour cela que nous nous regroupons.
 
Et c’est dans ce cadre que je vous invite à la Conférence des Investisseurs du jeudi 3 juin pour vous positionner sur la révolution de l’IA avec Guillaume et moi.
 
 
INVITATION EXCLUSIVE POUR LA CONFÉRENCE DES INVESTISSEURS EN IA mardi 3 JUIN À 20H
 
Voici ce que je vous propose : Retrouvons-nous en ligne mardi prochain 3 juin, à partir de 20h à la conférence des investisseurs en IA afin de vous présenter notre stratégie d’investissement EN PRATIQUE.
 
Le formulaire d’inscription à la conférence est accessible en cliquant ici.
 
La conférence se déroulera en 3 parties et durera 1h30 environ.
 
J’interrogerai Guillaume sur l’état des lieux de l’IA, il vous proposera sa stratégie puis nous ferons un état des lieux général du marché.
 
À l’issue de la Conférence, vous recevrez votre dossier d’investissement complet. 
 
Ce dossier vous donnera accès à la stratégie complète de l’analyse aux opportunités d’investissements au nombre de 4.
 
Si vous connaissez mon travail, vous savez que je passe toujours beaucoup de temps à résoudre des problèmes DIFFICILES et vous les présenter de manière SIMPLE afin de les rendre accessibles à toute personne de bonne volonté avec un peu de temps et d’esprit critique. 
Si vous n’êtes pas disponible ou si vous avez un empêchement de dernière minute, la conférence sera accessible en rediffusion et vous pourrez nous envoyer vos questions en avance. 
 
Puis chaque mois, nous organiserons une nouvelle conférence qui nous permettra de suivre la stratégie, l’adapter et vous proposer de nouvelles opportunités.
 
Notre travail s’adresse à tout investisseur individuel qui souhaite reprendre son épargne en main et dispose d’au moins 10 000€ à investir — C’est la somme nécessaire pour commencer à construire un portefeuille diversifié.
 
Grâce à mes analyses, beaucoup d’entre vous ont pu se positionner en avance de phase sur le Bitcoin (dès 2016), l’or, l’uranium, l’immobilier résidentiel, le financement participatif de PME locales, le Franc suisse… Des stratégies qui nous ont très bien réussi grâce à des analyses poussées à fond et des recommandations sélectionnées avec soin.
 
J’ai souhaité réunir ce travail de longue haleine dans ce format mensuel en ligne et en direct, nos Conférences des Investisseurs.
 
 
50 places disponibles
 
Pour que vous puissiez profiter à plein de la Conférence et que nous ayons le temps de répondre à vos questions, j’ai limité la conférence à 50 nouvelles places. 
 
Elles sont distribuées selon l’ordre d’inscription, aussi ne tardez pas si vous souhaitez y participer.
 
Enfin, je vous demande une participation de 67€ pour la conférence, renouvelée mensuellement tant que vous souhaitez participer aux conférences et au suivi de nos stratégies sans aucun engagement de votre part. 
 
Ces 67€ permettent de financer le long et fastidieux travail de recherche et analyse afin de dépasser le consensus mou comme les effets de modes, il me permet aussi de m’assurer qu’il n’y a que des gens motivés à la Conférence afin d’en assurer la meilleure qualité.
 
 
À votre bonne fortune,
 
Guy de La Fortelle 
 


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