Les banques centrales ont cassé les Bourses… Et pire encore

02 02 2021
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Ma chère lectrice, mon cher lecteur,

Les marchés deviennent complètement ingérables. Si vous avez des actions prenez garde de tout perdre à force de trop gagner (et assurez votre patrimoine).

Cette lettre est peut-être un peu foutraque mais d’autant plus importante : elle fait des liens que peu font et qui me paraissent importants.

Et comme d’habitude pour mes travaux importants, je vous demande votre aide pour la diffuser : Transférez-là à votre carnet d’adresse, partagez-là sur les réseaux (grâce aux liens en haut et en bas de cette lettre).

Depuis quelques jours, une poignée de traders amateurs enflamme les marchés : ils ont mis à genoux un Melvin Capital, un hedge fund à qui ils ont fait perdre 5 milliards de dollars sur Gamestop, un obscur titre de magasins de jeu vidéos d’occasion.

J’ai réalisé cette vidéo pour vous expliquer les ressors de l’affaire et comment un titre qui vaut 15 dollars à pu s’enflammer jusqu’à toucher les 500 :

Il y a deux choses importantes à retenir et qui justifient l’émoi extrême suscité outre-atlantique et même en France où Le Monde s’est illustré comme un vrai journal de gauche collabo en défendant le hedge fund face aux traders amateurs :

La rebellion des traders amateurs fait aparaître l’ordre masqué des Bourses

La première chose importante de l’affaire Gamestop est la rebellion de ces traders qui ont retourné le pistolet des hedge funds et de la Fed contre eux.

Les techniques utilisés par ces traders déterminés et assez affutés sont les mêmes que celles des hedge funds.

Cela pose un énorme problème politique : C’est une remise en cause de l’ordre implicite du monde. Il y a les tondus et les tondeurs et lorsque les moutons se saisissent de la tondeuse pour raser les maîtres… Cela fait tâche.

À mon avis, ce genre de stratégie est rapidement suicidaire mais elle a au moins le mérite de faire la lumière voire d’enrayer cet ordre honteux.

Les relances des banques centrales et des États en 2020 ne sont pas meilleures qu’en 2008 : elles produisent l’inverse des effets recherchés.

Le second enseignement est le nouvel échec des politiques de relance américaines. En 2008, les relances monétaires ont échoué, en 2020, l’étape suivante des relances budgétaires a encore échoué.

En effet, au printemps dernier, l’administration Trump et la Fed ont distribué 250 milliards d’Helicopter Money, des chèques de 1 000$ tombés du ciel dans la poche des ménages. Cet argent magique devait aider les Américains à traverser la première phase de la crise sanitaire et soutenir l’économie réelle malmenée.

Las au lieu de remplir les placards de leurs cuisines et les réservoirs de leurs voitures, les américains ont préféré spéculer avec cet argent… Et, ironie du sort, l’argent de la Fed et du Trésor américain s’est transformé, en bonne partie, en munitions dans les mains de nos traders amateurs. Au lieu de soutenir l’économie réelle, cet argent magique a finalement gonflé encore plus la bulle monstrueuse de la fiction financière.

J’ai d’ailleurs réalisé une seconde vidéo sur les ravages de L’Helicopter Money, eh oui, le sujet est important :

Ces brillantes personnes n’ont pas vu que l’argent distribué magiquement n’avait pas la même valeur que celui gagné à la sueur de son front et qu’il n’était pas dépensé de la même manière… Cela fait penser à l’effet Ikea, nous accordons plus de valeur à un meuble que nous avons monté nous-mêmes.

Cela nous rappelle que l’argent n’est jamais qu’une convention et que cette convention a des ressors complexes et fort dangereux à manipuler par les apprentis-sorciers qui nous servent de banquiers centraux.

Il faut se soumettre aux peuple pour les commander

Je m’appelle Guy de La Fortelle et je rédige le service d’information GRATUIT et INDÉPENDANT : L’Investisseur sans Costume.

À partir d’aujourd’hui, je vais vous dire tous les secrets de l’économie et de la finance que les médias grands publics « oublient ».

J’ai écrit un article complet sur Les banques centrales ont cassé les Bourses… Et pire encore

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À votre bonne fortune,

Guy de La Fortelle


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