Le mouvement caché des Bourses

19 06 2020
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Mon cher lecteur,
 
Le 4 mai dernier, je vous écrivais pour vous dire de surveiller la date du 15 juin  :

Extrait lettre du 4 mai

Nous sommes aujourd’hui le 19 et nous sommes comme prévu entrés dans une nouvelle attaque en fin de semaine dernière… Juste avant cette fameuse date du 15 juin. Nous sommes en plein dedans, regardez lecours du CAC40 :
 
orientation des marchés depuis la crise
 
Vous pouvez déjà noter la prochaine zone de turbulence autour du 14 septembre… Et aller regarder la mer.
 
Il est des jours à s’asseoir sur une plage et contempler la mer.
 
Il est des jours à perdre le temps, oublier le bruit du vent et le tumulte des vagues et observer la mer monter et se retirer au gré du mouvement de la lune.
 
Il y a 21 siècles, le philosophe stoïcien Posidonios d’Apamée a dû rester ainsi sur un bout de plage à Cadix à regarder les mouvements de l’Atlantique des nuits durant, lui, le premier à décrire précisément le mouvement des marées selon les phases de la Lune et du Soleil [1]… Et non plus selon la respiration de la mer comme le pensait Platon (thèse encore acceptée au XVIe siècle par Kepler [2] et à l’explication plus rationnelle que la théorie lunaire de Posidonios qui voyait une attirance de l’eau pour la lune réputée humide dans la cosmogonie grecque… Newton et sa pomme n’étaient pas encore passés par là).
 
Les grandes eaux boursières
Les Bourses sont comme un océan qui monte et descend au gré des marées.
 
Et l’immensité de ses commentateurs sont des imbéciles malheureux qui prédisent l’ampleur de la marée selon le sens du vent sur leur doigt mouillé… Pensant imiter ainsi le sage du proverbe dont le doigt levé montre pourtant la lune.
 
Il y a 2 semaines, les marchés s’envolaient soi-disant après des chiffres du chômage américain exceptionnels et surtout exceptionnellement faux.
 
La semaine dernière ils s’effondraient à nouveau face au risque – d’un coup réapparu — de 2e vague de virus.
 
Et cette semaine, alors que Pékin reconfine, ils repartent à la hausse, ils « jouent le rebond »… Ah non, finalement le rebond ne dure pas… Il suffit de lire les pages boursières des Échos pour se persuader que l’ampleur de la marée dépend du sens du vent.
 
depeches boursieres des Echos
 
Pourtant, le 4 mai dernier, et même avant, nous avions déjà tous les éléments pour savoir que la période autour du 15 juin serait chaotique.
 
Qu’importe.
 
Qu’importe l’éléphant dans la pièce, qu’importe que nous traversions la pire crise économique du siècleAvec ces gens, le moindre frémissement de feuille vous ferez transporter les océans boursiers sur des centaines de points d’indice.
 
Une crise inédite… Pour ceux qui n’ont pas de mémoire
Écoutez-les, cher lecteur, c’est que nous traversons une époque extraordinaire, inédite, imprévisible… C’est le grand inconnu, le saut dans le vide… La grande réinitialisation de nos systèmes.
 
Tout est possible.
 
Alors asseyons-nous un instant et contemplons la mer monter et se retirer comme elle a toujours fait et fera toujours tant que la Terre et la Lune seront.
 
Il n’y a rien de nouveau dans les mécanismes à l’œuvre, les histoires d’argent, comme les histoires d’amour se répètent à l’infini depuis que l’homme est homme enchaîné à ses passions et ses illusions.
 
Vous voulez comprendre cette crise et la traverser sans dommage ?
 
Le médecin français qui a découvert les cycles économiques
Lisez donc Clément Juglar.
 
Ne serait-ce que le premier chapitre des Crises commerciales [3].
 
Juglar était médecin, il écrivait, il y a de cela 8 générations, en 1862 :
 
On cherche toujours l’origine des crises dans des accidents particuliers ; tantôt on accuse le commencement ou la fin d’une guerre, une disette des céréales ou d’un des principaux produits nécessaires à l’industrie, comme le coton, l’ouverture de nouveaux marchés, ou la fermeture d’anciens débouchés, l’abus de l’émission des billets par les Banques, l’exagération de la production, l’over-trade, selon l’expression anglaise ; on croit avoir trouvé le principe des crises en signalant une ou plusieurs de ces causes agissant isolément ou simultanément. Sans doute, chacune d’elles peut entraîner de graves embarras, suspendre même les affaires ; ce seront des crises, mais ce ne seront pas des crises commerciales.

On se préoccupe sans cesse de l’état local ; c’est l’état général qui est le plus grave.


Les banquiers peuvent toujours créer un développement excessif du commerce en faisant des avances trop considérables à l’aide des dépôts qui leur sont confiés. Dans tous les cas, les convulsions commerciales et les faillites de ceux qui émettent des billets sont les conséquences nécessaires d’un grand mouvement commercial où la plupart des opérations reposent sur le crédit.


Ce sont surtout les convulsions de crédit provenant de l’extension exagérée qu’il avait prise antérieurement, qui arrêtent tout le mécanisme de la circulation.

 
Naviguez au long cours des marchés
 
Je m’appelle Guy de La Fortelle et je rédige le service d’information GRATUIT et INDÉPENDANT : L’Investisseur sans Costume.
 
À partir d’aujourd’hui, je vais vous dire tous les secrets de l’économie et de la finance que les médias grands publics « oublient ». 
 
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Guy de La Fortelle

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