Mon cher lecteur,
« Si on commence à toucher aux réserves réglementaires, on touche à l’argent des assurés et je ne pensais vraiment pas que c’était le sujet aujourd’hui »
Mercredi a eu lieu l’audition de Florence Lustman, présidente de la Fédération Française de l’Assurance (FFA) par la commission des finances de l’Assemblée.
Cette audition a montré le raid brutal de l’État sur les assureurs.
Et l’argent des assureurs, mon cher lecteur, c’est le vôtre comme l’a rappelé Madame Lustman.
Il faut entendre Madame Lustman affolée, se demander pourquoi on lui demande à combien s’élève les réserves de capitalisation.
Les réserves de capitalisation mon cher lecteur, ce sont 20 milliards d’euros que les assureurs gardent pour garantir le capital de votre fonds euros… Pour les cas exceptionnels comme aujourd’hui.
Incompétence ou cynisme, ils s’en fichent bien nos députés que cet argent n’appartienne ni aux assurances, ni à l’État mais à vous et moi et 20 millions de Français, pas des millionnaires, ni même des gens aisés mais durement touchés par la crise et qui ont un besoin vital justement aujourd’hui de cette épargne lentement constituée.
L’assurance vie, ce n’est pas le placement des milliardaires, c’est notre épargne de précaution. Ce sont des millions de sacrifices grands et petits que nous avons consentis pour les coups durs.
Mais cet État, avec les banques centrales, préfère sauver les banques et renflouer la finance rapace et mettre à genou les assureurs détenteurs du trésor de nos épargnes : nos assurances vie.
La réalité est que les assureurs sont en danger et plutôt que de soucier de leur survie, l’État les braque !
Ces gens mon cher lecteur punissent la vertu et récompensent le vice.
Il est évident que les assureurs doivent jouer leur rôle dans la résolution de la crise, et ils le font, mais il y a une différence entre solidarité nationale et braquage par une clique de députés voraces et incompétents (à 2 exceptions près).
Incompétence et voracité : Voilà comment je traite cette vingtaine de députés. La décence m’interdit d’être plus juste.
Je suis en colère mon cher lecteur, et je crois que vous le serez aussi.
Personne ne doit ignorer ce qui est en train de se passer. Transférez-cette lettre, partagez-là sur les réseaux avant qu’elle ne soit censurée.
Cela commence avec Monsieur le rapporteur général qui ouvre l’audition avec cette menace brutale et vicieuse :
« Vos engagements, je me permets de vous le rappeler, sont essentiels et extrêmement importants sinon nous allons avoir dans le projet de loi de finance rectificative qui arrive dans les toutes prochaines heures, comme nous l’avons eu le mois dernier, un débat sur la fiscalité du secteur de l’assurance avec la proposition de la taxe exceptionnelle. »
Bonne ambiance à l’Assemblée : Le ton est donné, le braquage commence avec immédiatement la menace du recours à la force. Si vous ne nous donnez pas ce que nous voulons, nous irons le chercher de force.
Et que veulent-ils ces députés ?
Ils veulent que les assurances prennent en charge plus de 50 milliards de pertes d’activité liée au confinement à partir de primes perçues qui s’élèvent, elles… à 200 millions d’euros.
Mais ce n’est pas tout !
Presque tous ces députés se plaignent que l’on ne pense qu’aux entreprises et pas assez aux associations (eux font visiblement l’inverse). Ils veulent également que les assurances renflouent le monde associatif, parlent-ils de l’aide associative aux plus démunis ? Non, ils parlent de campings, centres de vacances et, véridique, du Hellfest, grand festival de hardrock !
Il faut payer, payer et encore payer pour toutes les factures qui arrivent et tous les engagements que l’État prend par-dessus la tête sans même les chiffre sérieusement, sans même se soucier des conséquences.
Les voilà les matamores de l’argent des autres.
Les députés prennent les comptes des assureurs pour des sacs sans fond de Mary Poppins.
Je n’ai pas de sympathie particulière envers les assureurs mais il faut entendre Madame Lustman finir par souffler :
« enfin, nous ne pouvons pas changer le plomb en or ».
Elle est obligée de rappeler que les assureurs sont dans une situation très préoccupante avec :
- Hausse massive des sinistres. La baisse des accidents de la route et autres accidents du travail ne compense pas et de loin les hausses notamment des assurances crédits ou dérives vertigineuses des arrêts maladie de complaisance ;
- Baisse aussi importante des revenus liée aux impayés avec garantie de couverture dans le cadre de la crise ;
- Et, énorme trou noir à la taille encore inconnue : les dépréciations d’actifs que les assureurs vont devoir réaliser suite à la baisse des marchés financiers et des crédits défaillants. J’avais déjà évoqué au début de la crise que les pertes liées aux fonds euros risquaient de se chiffrer en dizaines de milliards si ce n’est plus.
La réalité est que les assureurs sont en danger et plutôt que d’assurer leur survie, l’État les braque !
Il y a encore pire, nous nous rendons compte dans cette audition que l’État a mis en place une caisse de réassurance pour les catastrophes naturelles ainsi que tout un dispositif d’indemnisation… Mais il n’existe rien en matière sanitaire.
Alors que ce dispositif avait pris en charge la moitié de la facture lors de la tempête de 1999 (plus grosse catastrophe jusqu’au virus), rien n’est prévu pour accompagner les assureurs alors que la facture va être plus de 10 fois supérieure.
Je vous disais en début de lettre que ces députés lorgnent sur la réserve de capitalisation, ce trésor vital pour assurer la solvabilité des assurances vie, constituées année après année grâce à nos rendements mis de côté.
Cela semble déjà trop gros pour être vrai, mais ces 20 milliards ne sont même pas la face émergée de l’iceberg.
Faut-il rappeler que, fin décembre, le gouvernement a déjà transféré en catimini la Provision sur Participation aux Bénéfices dans les fonds propres des assureurs… Il y en avait pour plus de 50 milliards d’euros qui avaient été mis en réserve par les assureurs pour lisser vos rendements… Mais cette PPB, mon cher lecteur, c’était votre argent et je peux vous assurer que celui-là vous ne le reverrez jamais car les assureurs vont avoir besoin de leurs fonds propres comme jamais et pendant très longtemps.
Faut-il rappeler l’article 49 de la loi Sapin 2 de 2016 qui permet de confisquer vos assurances vie ? On m’avait beaucoup reproché d’avoir utilisé le terme « confisquer » au moment du passage de cette loi mais je peux vous assurer que c’est bien de cela qu’il s’agit et qu’avant la fin de l’année, le sujet reviendra sur la table.
Plus c’est gros plus ça passe comme disait l’autre…
Je vous avais prévenu dès le mois de septembre dernier que vos assurances vie étaient obsolètes et incapables de répondre à l’évolution du monde :
« Cela signifie qu’à moyen terme, les assureurs n’ont AUCUN moyen de garantir votre capital. »
Le virus n’a fait qu’avancer l’inéluctable : les assureurs n’ont plus les moyens de garantir le capital de votre assurance vie.
Il est plus que temps mon cher lecteur de mettre en sécurité votre assurance vie, pour assurer votre survie et gérer par vous-même la solidarité que permet votre patrimoine, sauf bien sûr, si vous préférez que l’État s’en occupe en saisissant votre épargne pour renflouer un festival de rock.
Faites suivre, c’est important, car la misère tue plus sûrement encore que les virus.
À votre bonne fortune,
Guy de La Fortelle
Source: http://videos.assemblee-nationale.fr/Datas/an/portail/video.8943969_5e9712ec6491a.commission-des-finances–mme-florence-lustman-presidente-mm-philippe-poiget-delegue-general-et-15-avril-2020
Je m’appelle Guy de La Fortelle et je rédige le service d’information GRATUIT et INDÉPENDANT : L’Investisseur sans Costume.
À partir d’aujourd’hui, je vais vous dire tous les secrets de l’économie et de la finance que les médias grands publics « oublient ».
J’ai écrit un article complet sur L’État va braquer votre assurance vie
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À votre bonne fortune,
Guy de La Fortelle